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mardi 29 mars 2016

Annonce d'une commande exceptionnelle de munitions pour les Flash-balls/Lanceurs de balles de la police française.

Communiqué du 29 mars 2016 de l'Assemblée des blessés, des familles et des collectifs contre les violences policières : Annonce d'une commande exceptionnelle de munitions pour les Flash-balls/Lanceurs de balles de la police française.


Nous apprenons que l'usine Alsetex à Précigné, dans la Sarthe, spécialisée dans le maintien de l'ordre, vient de recevoir de l’État une commande exceptionnelle de "MDCP" (munitions de défense à courte portée) de calibre 40 mm, pour un montant de 5,57 millions d'euros, et une quantité estimée à 115 000 munitions par an.

Ce calibre est celui des nouveaux Lanceurs de balles de défense, en caoutchouc, équipés de viseurs laser, qui remplacent actuellement les vieux Flash-balls, jugés trop imprécis.

L'organisme acheteur (pour le compte de la police, de la gendarmerie et de l'administration pénitentiaire) porte l'acronyme de SAELSI (Service de l'achat des équipements et de la logistique de la sécurité intérieure), une création récente datant de 2014. Sept entreprises avaient candidaté pour répondre à l'appel d'offre.

L'Assemblée des blessés par la police, avec leurs familles et amis, dénonce ce marché public que l’État vient de conclure avec l'usine Alsetex pour la fourniture d'un nombre sans précédent de "balles de défense" afin d' équiper les forces de l'ordre, d'un montant estimé à 115 000 munitions chaque année pendant les quatre années à venir, dont 100 000 pour la seule police nationale.

Ce chiffre contraste avec les bilans officiels fournis par la police, qui font état de 3000 tirs par an, ce qui laisse supposer une augmentation exponentielle des usages, peut-être à mettre en rapport avec l'actualité sociale et revendicative et les stratégies du gouvernement en matière de maintien de l'ordre dans les manifestations de salariés et de jeunes.

115 000 balles, divisées par 365 jours, cela donne environ 315 tirs quotidiens... Le gouvernement français a donc planifié de tirer 315 fois par jour sur les citoyens, y compris les jours fériés.

Cet achat massif de balles de type flash-ball/Lanceur de balles banalise les violences policières, entérine et aggrave le changement de doctrine policière survenu avec Nicolas Sarkozy et multiplie les risques dramatiques de mutilations permanentes, notamment de la vision, alors que déjà ces balles de caoutchouc ont causé la mort d'un homme en France et 39 blessures graves, dont 12 sur des enfants mineurs.

L'Assemblée des blessés, des familles et des collectifs contre les violences policières
Numéro national : 06 56 82 00 01

Sources et contacts utiles.
* * *

Renseignements consultables en ligne sur le Bulletin officiel des marchés publics :

L'appel à marché public pour une quantité annuelle estimée à 115 000 munitions, dont 100 000 pour la police et 10 000 pour la gendarmerie.
Avis No 15-135263 publié le 03/09/2015
Avis de marché
« Fourniture de munitions de défense à courte portée (mdcp) de calibre 40 mm destinées aux services de la police nationale, de la gendarmerie nationale et de l'administration pénitentiaire à Paris. »

« Quantité ou étendue globale :
les quantités prévisionnelles annuelles se répartissent comme suit:
-police Nationale: 100 000 munitions
-gendarmerie Nationale: 10 000 munitions
- administration pénitentiaire: 5 000 munitions
Ces données fournies à titre indicatif, ne sauraient engager l'administration.
l'accord-cadre est conclu sans minimum ni maximum. »

Durée du marché ou délai d'exécution :
Durée en mois : 48 (à compter de la date d'attribution du marché).

Le marché arrivé à conclusion, avec son montant : 5,570 millions d'euros
Avis No 16-19265 publié le 10/02/2016
Avis d'attribution de marché

Fourniture de munitions de défense à courte portée (mdcp) de calibre 40 mm destinées aux services de la police nationale, de la gendarmerie nationale et de l'administration pénitentiaire à Paris

Valeur totale finale du ou des marché(s) :
Valeur : 5 570 600 euros.
Voir ici :

Voir aussi pour information un précédent marché public de l’État, publié en novembre 2014, qui n'avait pas été fructueux, et qui ne portait que pour 66 000 munitions, ce qui fait remarquer que les prévisions de tirs des autorités ont quasiment doublé en une seule année, entre 2014-2015 et 2015-2016.
Voir ici :


Déclaration de marché infructueux pour ce précédent appel de 66000 munitions, qui a été donc remplacé cinq mois plus tard par un nouveau marché de 115 000 munitions. « La procédure d'appel d'offres a été déclarée infructueuse par décision du 24 avril 2015 du pouvoir adjudicateur »
Voir ici :

* * *

Autres contacts et renseignements :

Assemblée des blessés, des familles et des collectifs contre les violences policières (numéro national) :
06 56 82 00 01

Assemblée des blessés et familles (collectif de Nantes du 27 novembre 2007) :

Blog national de l'Assemblée des blessés, des familles et des collectifs contre les violences policières

Nantes en résistance, Collectif du 22 février 2014

Flash-ball non merci, réseau des cafés-bars

Observatoire-laboratoire de la démocratie locale :

Campagne contre les violences policières de l'ACAT, Action des chrétiens pour l'abolition de la torture


(Ci-contre, visuel de l'ACAT)










samedi 20 février 2016

Programme de la deuxième marche de mémoire dans les pas du mouvement ouvrier nantais, dimanche 21 février 2016, 14 heures



Page Facebook de la marche :



Demandez le dépliant-programme distribué sur place :
Dans le cadre de la deuxième Semaine des Résistances
Deuxième marche de mémoire sur les pas du mouvement ouvrier nantais,

par l'association Nantes Est Une Fête (N.e.u.f.), avec des ami-e-s non organisé-e-s

L'association Nantes Est Une Fête (qui a créé le Réveillon anticapitaliste du 1er mai devant la Bourse de Paris entre 1997 et 2004 et la Fête des langues de Nantes depuis 16 ans) a déjà également organisé :
deux marches de mémoire de la Résistance anti-nazie dans le quartier nantais de Chantenay, 
le 18 mars 2004 et le 20 juin 2006 ;
un parcours poétique bilingue franco-grec, le 16 mai 2014 ;
une première marche mémoire du mouvement ouvrier nantais, le 19 mai 2013,
avec le concours du Centre d'histoire du travail (CHT).

Liens utiles pour suivre :

Les Semaines de résistances à Nantes :

La page Facebook « Nantes révoltée » :

Solidarité avec les victimes de violences policières :

La page Facebook de cette marche :

lundi 15 février 2016

Communiqué de presse : Chambre régionale des comptes le jeudi 18 février, Marche mémoire le dimanche 21 février.


Madame, monsieur le rédacteur en chef,
Nous vous prions de bien vouloir diffuser le communiqué suivant, avec nos remerciements par avance.


L'association Nantes est une fête (NEUF), associé à l'OBSLAB (Observatoire-laboratoire de la démocratie locale), invite les Nantais à deux rendez-vous public cette semaine.

1 - Une interpellation de la Chambre régionale des comptes, ce jeudi 18 à 18 heures.
2 - Le parcours mémoire sur les pas du mouvement ouvrier nantais, dimanche après-midi 21 février à 14 heures.

1 - Nouvelle invitation publique, adressée à la Chambre régionale des comptes de Nantes, pour qu'elle expertise enfin le dossier technique, économique et écologique du projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes.
Jeudi 18 février à 18 heures (facile à se rappeler) nous allons réitérer la même initiative que nous avions déjà menée le 18 février 2014 à 18 heures, il y a donc deux années jour pour jour : nous allons interpeller la Chambre régionale des comptes pour qu'elle se penche sur les incohérences et fragilités du dossier de cet aéroport.
Incohérence et dangers économiques qui d'ailleurs apparaissent renforcées par la récente découverte de faux chiffrages dans les gains prétendus de cet équipement. Nous lui demanderons également d'examiner la pertinence légale des dépenses ordonnées par une collectivité locale (le Conseil régional) pour alimenter une campagne d'opinion visant à expulser les occupants de la ZAD.

Donc le 18 février 2016 à 18 heures précises, nous invitons tous ceux et celles qui le souhaitent à une brève photo de famille, conviviale et joyeusement déterminée, devant la Chambre régionale des comptes, pour renouveler l'expression de notre indignation devant la fragilité technique, économique et écologique du dossier de l'aéroport, des risques qu'il fait prendre aux contribuables locaux pour les générations à venir, et devant l'inaction dommageable de la Chambre régionale des comptes (et de la Cour des comptes à Paris) sur ce dossier brûlant, lequel nécessiterait pourtant plus que jamais d'informer clairement et impartialement les citoyens ordinaires et les élus, surtout s'il est question d'un référendum.
(Rendez-vous le 18 à 18 heures devant la CRC, 25 rue Paul-Bellamy à Nantes. Arrêt de tram : Cinquante-Otages).

(Photo d'archives)


2 - Nous proposons un Second parcours de mémoire dans le Cadre de la Semaine des Résistances, dont il sera la clôture. Sur ce parcours, voir la description sommaire des étapes du conducteur, et le plan du parcours prévu. Il s'agit d'un parcours historique, sentimental et revendicatif à découverte de certains lieux de mémoire de Nantes.
L'association Nantes Est Une Fête (qui a créé le Réveillon anticapitaliste du 1er mai devant la Bourse de Paris entre 1997 et 2004 et Fête des langues de Nantes depuis 16 ans) a déjà également organisé :
  • deux marches de mémoire de la Résistance anti-nazie dans le quartier nantais de Chantenay, le 18 mars 2004 et le 20 juin 2006
  • un parcours poétique bilingue franco-grec, le 16 mai 2014
  • une première marche mémoire du mouvement ouvrier nantais, le 19 mai 2013, avec le concours du Centre d'histoire du travail.
Elle va donc proposer cette seconde marche de mémoire du mouvement ouvrier à Nantes, avec témoignages sur les lieux nantais, lectures de textes, chansons et musiques, ce dimanche 21 février à 14 heures, dans le cadre de la « Semaine des Résistances » http://www.semainederesistances.com/
(Participation gratuite, suivie d'un apéro. Prévoir équipement pédestre adapté au climat. Rendez-vous au Mémorial de l'esclavage, quai de la Fosse, à 14 heures. Arrêt de tram : Chantiers navals. Arrivée prévue près de la Préfecture.)

(Pièce jointes : Photo d'archive de l'interpellation de la CRC du 18 février 2014, Plan itinéraire et tableau-conducteur de la Marche mémoire prévue le 21 février.)






dimanche 17 janvier 2016

Lettre-publique à Madame Simone Veil, et aux parlementaires français, sur la déchéance de nationalité, l'état d'urgence et le permis de tirer.

Cette semaine de la mi-janvier 2016, l'OBSLAB (Observatoire laboratoire de la démocratie locale) s'est adressé symboliquement à Simone Veil sous la forme d'une lettre-pétition proposée à tous et toutes, afin d'interpeller personnellement l'ensemble des députés et sénateurs français, au moment où repose sur eux la sauvegarde de la démocratie face aux dangers de l'état d'urgence. Ils ont reçu ce courrier dans leurs boites-mail à l'Assemblée nationale et au Sénat.

Luc Douillard, porte-parole de l'OBSLAB


Lettre-publique à Madame Simone Veil, et aux parlementaires français, sur la déchéance de nationalité, l'état d'urgence et le permis de tirer.

Le 15 janvier 2016,

Madame, Monsieur le-la député-e, sénateur, sénatrice,

Nous vous prions de bien vouloir prendre connaissance de la lettre-publique que nous adressons à Madame Simone Veil, en vue des débats parlementaires qui seront consacrés à la déchéance de la nationalité, à la constitutionnalisation de l'état d'urgence et au permis de tirer en dehors de la légitime défense.

Si nous nous adressons symboliquement à Madame Veil alors qu'elle est aujourd'hui retirée de la vie publique en raison de l'âge et de la maladie, c'est parce que son parcours de vie et sa personnalité sont toujours des références actuelles et agissantes, pour tous et toutes.

Ainsi, nous espérons que cet argumentaire pourra nourrir votre réflexion de parlementaire.

Dans cette attente, nous restons à votre disposition et vous prions de recevoir nos salutations distinguées,

Pour la pétition en ligne, Luc Douillard à Nantes

* * *


À Madame Simone Veil
Académie française et Fondation pour la Mémoire de la Shoah
Paris

Le 10 janvier 2016,

Chère Madame Simone Veil,


Nous nous adressons à vous aujourd'hui avec le plus grand respect comme recours, à un moment de l'actualité marqué par les dramatiques attentats terroristes de l'année 2015, et alors que les enjeux politiques sont tellement complexes et brouillés par l'émotion.

Nous vous sollicitons, Madame, en tant qu'interprète des valeurs et des aspirations démocratiques du peuple français, pour deux motifs qui sont également nos hommages personnels :
    - En raison de votre courage politique en 1974 et 1975 pour donner enfin aux femmes françaises le droit au contrôle des naissances,
    - Parce qu'auparavant vos yeux ont vu en face l'horreur du système concentrationnaire nazi et de la Shoah, tragédie incomparable que vous avez vécue dans votre chair, et face à laquelle l'humanité sait désormais qu'elle est capable du pire comme du meilleur, et qu'elle devra rester éternellement vigilante.
Nous vous demandons d'appeler à ne pas approuver une modification de la Constitution républicaine qui serait indigne du peuple français et contraire aux principes des Droits de l'Homme, même sous prétexte d'urgence terroriste.

Lorsque le président précédent monsieur Sarkozy avait souhaité modifier le préambule de la Constitution, qui résume le pacte républicain de la vie commune en France, proclamé en 1789, enrichi et scellé par le sacrifice des Résistants, nous savons que vous aviez alors fait part de votre réserve ou de votre désapprobation.

Aujourd'hui en cette période trouble, le président Hollande semble souhaiter satisfaire certains voeux de l'extrême droite xénophobe et raciste, pour des motifs qui lui appartiennent.

Nous vous demandons, madame Simone Veil, de faire savoir par avance à l'opinion publique et à tous les parlementaires, s'ils étaient réunis en discussion de projet de loi ou en congrès constitutionnel,

1 – Qu'il serait indigne de créer une contradiction insurmontable dans la Loi fondamentale en réaffirmant l'Égalité devant la loi, tout en créant deux catégories de Français selon leur origine binationale ou mono-nationale, dont l'une pourrait être déchue plus facilement de son droit de citoyenneté, comme les juifs naturalisés, après 1940.

2 – Que le débat nécessaire sur la déchéance de nationalité ne doit pas masquer d'autres enjeux tout aussi importants, à savoir notamment qu'il serait inacceptable que la lutte nécessaire contre le terrorisme soit instrumentalisée et déconsidérée, en assignant à résidence avec privation de liberté, sans raison sécuritaire efficiente, et sans l'avis préalable d'un magistrat indépendant examinant au fond les motifs allégués, des personnes françaises, suspectées parce que d'origine étrangère, ou bien parce que militantes de causes écologiques, associatives, sociales ou syndicales, n'ayant évidemment aucun rapport avec le terrorisme idéologique homicide.
Ces personnes doivent normalement être tenues responsables de tous leurs actes devant la justice de droit commun qui dispose déjà de moyens considérables, mais sans y ajouter des lois d'exceptions odieuses et inefficaces, sinon contre-productives.

3 – Qu'il est urgent de s'opposer à la récente suggestion du Premier ministre qui proposait de légaliser, au nom de l'antiterrorisme, les tirs homicides policiers même en dehors d'un contexte strict de légitime défense, ce qui revient à légitimer le permis de tuer et les exécutions sommaires et assassinats ciblés, occasions évidentes de graves dérives.
À cet égard, nous comptons sur vous, madame Veil, pour rappeler solennellement que les proches des enfants juifs tués par Mohamed Merah à Toulouse, et ses autres victimes, que les proches des tués de Charlie-Hebdo et du magasin Hyper Cacher, que ceux des tués du Bataclan et du 13 novembre dernier, ont tous un besoin vital de justice et de vérité, mais non de vengeance mimétique.
La police française ne doit pas venir au secours des tueurs terroristes en leur épargnant le pire des châtiments, celui qu'ils redoutent le plus : être arrêtés vivants, pour répondre de leurs actes devant la justice.
De ce point de vue, l'armement de la police française est actuellement clairement inadapté : dans le domaine du maintien de l'ordre ordinaire, il faut bannir l'emploi des fusils lanceurs de balles en caoutchouc à longue portée avec visée laser, inauguré depuis une dizaine d'années, car il est un facteur de graves cruautés inutiles et d'infirmités corporelles permanentes perpétrées sur des personnes innocentes, alors qu'au contraire cette arme serait d'un emploi judicieux pour neutraliser les forcenés et pour arrêter vivants les tueurs terroristes, afin qu'ils soient un contre-exemple devant leurs admirateurs potentiels et qu'ils soient obligés de révéler à leurs victimes et à la société quels sont exactement leurs motivations, leurs entraînements psycho-sociaux, leurs complices, leurs filières, leurs chefs commanditaires et leurs donneurs d'ordre financiers. Car on ne peut sous-estimer l'enjeu d'arrêter vivants les terroristes pour les juger, sans leur faire le cadeau du « martyre » qu'ils réclament.


Confiant et attentif dans votre sagesse, tous très divers dans nos opinions politiques, nous nous réunissons tous ensemble devant vous, Madame Veil,
pour vous demander de prendre position fermement face à ces trois questions urgentes, avec les formes qui vous conviendront, et nous vous assurons par avance de notre respect et de notre haute considération.

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Pétition en ligne consultable ici (chacun et chacune est invité-e à s'y associer) :


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samedi 16 mai 2015

Flash-ball LBD : samedi 16 mai 2015, lancement de la campagne de lettres personnelles à Mme Taubira, Garde des Sceaux

Flash-ball LBD : samedi 16 mai 2015, lancement de la campagne de lettres personnelles à Mme Taubira, Garde des Sceaux
(Merci de partager largement ce message auprès de vos amis, mail-lists et correspondants sur les réseaux sociaux, etc. Amitiés à tous et toutes).


Flash-ball LBD et classement sans suite des plaintes des blessés par la police à Nantes lors de la manifestation du 22 février 2014 :

Plusieurs jeunes blessés, des membres de leurs familles et des amis proches écrivent à Madame Taubira le 8 mai 2015 pour lui demander de donner une instruction ministérielle générale aux parquets afin d'ouvrir systématiquement des enquêtes judiciaires indépendantes en cas de violence policière ayant provoqué une infirmité permanente.

Les blessés, familles et amis vous invitent à poser maintenant un geste personnel simple et signifiant : imprimer chez vous cette lettre (deux pages en format PDF)

On peut télécharger en PDF le fichier de la lettre à La Garde des sceaux ICI.,
ou ici (copier le lien sur votre barre de navigation s'il ne s'ouvre pas)

http://27novembre2007.blogspot.fr/2015/05/lettre-mme-taubira-garde-des-sceaux.html

y ajouter votre signature manuscrite
et envoyer le tout par la poste à l'adresse indiquée du Ministère de la justice.

Nous comptons sur vous, en solidarité pour les blessés et pour empêcher d'autres mutilations policières en France.


mardi 5 mai 2015

Classement sans suite des plaintes des mutilés par la police nantaise le 22 février 2014 : une réaction LDH-SAF-SM

Ce communiqué unitaire a donc été adopté et signé entre autres par des magistrats syndiqués, en poste à Nantes.

Il réagit à la décision récente de la Procureure de "classer sans suite", et donc de n'ordonner aucune enquête ni encore moins de désigner un juge d'instruction indépendant, dans l'affaire des très graves violences policières lors de la manif anti-aéroport du 22 février 2014.



-------- Message transféré --------
Sujet : [adh] Fw: Communiqué commun LDH-SAF-SM Pour le droit à la vérité et à la justice
Date : Tue, 5 May 2015 14:29:17 +0200
De : ldh.nantes@rezocitoyen.org
Répondre à : ldh.nantes@rezocitoyen.org
Pour : ldh nantes <ldh.nantes@rezocitoyen.org>


Ci-dessous, un communiqué commun LDH-SAF-SM

Sent: Tuesday, May 05, 2015 12:54 PM
Subject: Communiqué commun LDH-SAF-SM Pour le droit à la vérité et à la justice

Ligue des droits de l'Homme
Syndicat des Avocats de France
Syndicat de la Magistrature

Communiqué de presse 

Nantes, le 5 mai 2015
  
Le parquet de Nantes a classé sans suite les plaintes déposées contre x, à la suite de la manifestation du 22 février 2014, par six personnes s’estimant victimes de violences policières.

Malgré cette décision, la Ligue des droits de l’Homme, le Syndicat des Avocats de France et le Syndicat de la Magistrature souhaitent qu’une instruction soit ouverte sur les événements survenus.

En effet, il ressort d’éléments qui ont été rendus publics, que, d’une part plusieurs personnes ont été gravement blessées, dont trois jeunes manifestants à l’œil (l’un l’a perdu) ; et que, d’autre part, plusieurs des différentes armes (flash ball, lanceur de balle de défense, grenades,…) mises à la disposition de la police ont été utilisées au cours de cette manifestation.

Comme nous le soulignions encore en novembre dernier, quand une opération de maintien de l’ordre se termine par une atteinte corporelle irréversible, connaître les conditions dans lesquelles les forces de police ont opéré est légitime. C’est pourquoi nous demandons que la vérité soit établie sur les manières, circonstances et conditions dans lesquelles chacune des personnes blessées l’a été, que les responsabilités soient recherchées et par conséquent la justice rendue.

Par-delà, nous disons qu’il faut faire cesser l’instrumentalisation consistant à considérer a priori « les manifestants » et « les policiers » comme des adversaires. En outre, nous réaffirmons que pouvoir contester collectivement ce que l’on estime être injuste, c’est exercer une liberté publique fondamentale. Manifester publiquement est une des nombreuses formes d’expression de la citoyenneté et de la démocratie ainsi que de leur apprentissage. Elle ne doit pas conduire à une mise en danger.

(Fin de communiqué).

jeudi 9 avril 2015

"Permis de mutiler" : communiqué émanant de la Coordination des opposants au projet d'aéroport de NDDL

Communiqué de presse

Permis de mutiler

Les membres de la Coordination des opposants au projet d’aéroport de Notre Dame des Landes, présents à la réunion du 8 avril 2015 à Notre Dame des Landes, s'indignent du classement sans suite des plaintes contre la police déposées par les six blessés du 22 février 2014 à Nantes.

Ce classement sans suite signifie exactement que le fait, pour des fonctionnaires de police, de blesser ou mutiler à vie des manifestant et des journalistes, ne mérite même pas instruction par un juge ayant mission de le faire.

Alors que des milliers de photos ont été prises le 22 février, est-il crédible, hors enquête par un juge d'instruction indépendant, que toute identification des auteurs soit impossible ? Alors que des photos ont servi pour repérer des dizaines d'individus, afin de les juger en comparution immédiate, avec des sanctions exorbitantes, hors de toute juridiction connue !

  • Ce classement sans suite est un blanc-seing à l'usage tous azimuths, par la police, des armes les plus dangereuses, hors de toute légitime défense !
  • C'est un blanc-seing à l'obstruction du travail des journalistes !
  • C'est une garantie d'impunité, c'est un permis de mutiler, voire de tuer (comme à Sivens) que l'Etat donne à ses gardiens ! La France s'indigne pourtant bien fort des dérapages aux USA...

Par ce classement sans suite, le pouvoir condamne une fois de plus les citoyens à douter de cette justice qui refuse de les protéger.

Nous poursuivons notre soutien aux blessés et nous joindrons à leurs efforts pour que toute la lumière soit faite sur les circonstances de leurs mutilations.

Le 8 avril 2015

Contacts presse :
Dominique Fresneau
Geneviève Coiffard-Grosdoy

mardi 7 avril 2015

Déni de justice à Nantes : les six plaintes du 22 février anti-aéroport classées sans suite !

Demain 8 avril, la presse écrite nantaise devrait confirmer une annonce tombée ce mardi soir : 
Après plus d'une année d'attente, la Procureure de la République aurait décidé de classer sans suite les six plaintes contre la police déposées après la manifestation anti-aéroport du 22 février 2014, parmi lesquelles trois plaintes déposées par des jeunes hommes rendus infirmes permanents de la vision par des tirs de flash-ball LBD.
Le Parquet aurait justifié cette décision au motif qu'il n'y aurait "pas d'éléments permettant de caractériser une infraction".
Il ne s'agit pourtant que de... crimes aggravés, selon les articles 222-9 et 222-10 du Code pénal, passibles de la Cour d'assises.
Or les victimes ont droit à un procès contradictoire et public, ainsi que toute la société, et d'abord à une enquête menée par un juge d'instruction indépendant.
Alors que plusieurs tribunaux en France (Bobigny, Mayotte) ont condamné dernièrement des policiers auteurs de tirs au flash-ball LBD, le Parquet de Nantes refuse même d'ouvrir une instruction.
N'est-ce pas un déni de justice particulièrement révoltant au regard des lourdes condamnations visant par ailleurs des manifestants anti-aéroport ?
Nous appelons à un sursaut de la société civile et des organisations démocratiques et syndicales, et en particulier des associations de défense des droits de l'Homme.
Bien entendu, cette décision du Parquet est susceptible d'être contestée, dans les procédures et dans le débat public légitime. 
Nous en appelons également par ailleurs solennellement au Barreau des avocats de Nantes : il n'est pas normal que dans une société démocratique un tel déficit de justice et de défense soit possible.
(Dépêche OBSLAB).

lundi 9 février 2015

Lectures poétiques et historiques autour des répressions et des résistances

Lectures poétiques et historiques autour des répressions et des résistances

Liberté... Répression-Rébellion-Résistance

Lundi 16 février 2015 à 19 heures au café La Perle (étage), 8 rue du Port-au-vin, Nantes

Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles.

Premier rendez-vous public dans le cadre de la semaine : « Violences policières, sociales, économiques : quelles résistances ? » du lundi 16 au dimanche 22 février 2015 à Nantes

Au programme : Bukowski, Hugo, Prévert, René Char, Cadou, Eugène Pottier, Jean Paulhan, Agrippa d'Aubigné, Hannah Arendt, Anamaria Mayol, etc..


Une page "Événement Facebook" est ouverte :

https://www.facebook.com/events/415435018632928/


mercredi 3 décembre 2014

Réponse à Madame J. Rolland, maire de Nantes et à Monsieur B. Cazeneuve,

Réponse à Madame J. Rolland, maire de Nantes et présidente de Nantes-Métropole
et à Monsieur B. Cazeneuve, ministre de l'intérieur. 


(Communiqué reçu ce mercredi soir 3 décembre 2014).






Suite à la manifestation nombreuse, diverse, du 22 novembre contre les répressions policières et judiciaires, à Nantes :

1- Nous tenons à rappeler, notamment à Mme J.Rolland, maire socialiste que le droit de manifester, avec ou sans autorisation, est légitime, constitutionnel.
Le 22 novembre, notamment, ce droit a été fortement entravé. Nous serons particulièrement vigilants à ce qu'il puisse s'exercer dans la ville de Nantes et ailleurs.
Nous rappelons que les libertés publiques et les droits sociaux ont été conquis et défendus, dans notre pays, par les grèves, les blocages, les occupations, les manifestations, les confrontations offensives ou défensives.

2- Nous nous interrogeons sur le coût des opérations militaires et policières visant à imposer les grands projets inutiles (aéroport de Notre-Dame-des-Landes, barrage de Sivens, LGV Lyon-Turin...) alors que cet argent pourrait servir aux besoins de la population: santé, éducation....

3- Nous n'oublions pas qu'il y a maintenant sept ans, le 27 novembre 2007, le flashball-lanceur de balles de défenses (LBD) était expérimenté à Nantes sur un lycéen de 16 ans, participant à une manifestation devant le rectorat contre la LRU, par un policier de la CDI,  M.Léglise. Ce policier, responsable de cette mutilation a été relaxé en mars 2012 par la juridiction de Nantes, au motif "d'avoir tiré sur ordre".
Son impunité a fonctionné comme un "permis d'éborgner " pour la police à Nantes : trois l'ont été le 22 février (des plaintes ont été déposées, l'instruction ne serait toujours pas ouverte).
La liste des blessé-e-s, en plus d'un mort à Marseille, ne cesse de s'allonger particulièrement dans les quartiers . STOP !
L'utilisation des armes de guerre, dont fait partie le LBD, doit être proscrite.
Une large campagne urgente, «Désarmons la police», doit se mener sur cette question grave alors que Rémi Fraisse est dans toutes nos pensées.

Solidarité avec toutes les victimes de la répression ici et ailleurs




Le collectif d'organisation de la manifestation du 22 novembre
contre les violences policières et la répression judiciaire.


dimanche 23 novembre 2014

La manifestation anti-répression d'hier samedi 22 novembre à Nantes est un énorme échec politique pour la préfecture et pour madame la maire.

La manifestation anti-répression d'hier samedi 22 novembre à Nantes est un énorme échec politique pour la préfecture et pour madame la maire.

2000 personnes conscientes et déterminées, là où tous les vecteurs d'opinion n'attendaient que 150 isolés, ostracisés sous l’appellation se voulant infamante de « zadistes ».

2000 personnes révoltées contre la mort de Rémi, contre le surarmement de la police, contre la souffrance des trois mutilés de l'oeil du 22 février dernier à Nantes, contre la répression judiciaire ubuesque de l'été dernier, conduisant un jeune père de famille à des mois de prison ferme pour avoir seulement brandi un fumigène... Trop, c'est trop.

Cette réunion de 2000 personnes a été rendue possible par le concours de tous, chacun avec sa culture propre, depuis les milieux « anti-rép » bien organisés à Nantes, jusqu'au « Blancs blocs » relayés par l'ACIPA qui ont désinhibé des centaines de personnes de la peur de manifester, en passant par l'Assemblée de Rezé et l'OBSLAB, http://obslab.blogspot.fr/

Bel échec pour Vinci et pour le capitalisme productiviste corrompu, et pour la peur de se mettre ensemble debout.

Maintenant, il faut mettre en images ce succès, car trop de citoyens abreuvés par la télé n'ont pas vu les images d'une foule imposante, et n'ont pas vu le déploiement indécent des forces de l'ordre payées par les contribuables, payées pour provoquer à la violence.

Nous invitons donc tous et toutes à organiser sur Facebook deux concours de photos :

1 - Celui de la plus belle image du caractère imposant de la manifestation (et des banderoles et pancartes, curieusement censurées, sur ordre implicite de la préfecture),

et

2 - Celui du déploiement indécent, menaçant et polluant des pandores motorisés, harnachés, sous-éduqués et surpayés / sur-armés.

Pour cela, allez sur vos sites Facebook favoris :

« Nantes révoltée »

« Face aux armes de la police »

« Témoignages manifestation contre l' aéroport de NDDL le 22/02/14 à nantes »

« Entretiens du café LA PERLE » (Obslab)

etc.

Après cela, nous serons, si nous le voulons tous, à la veille d'une prochaine grande victoire contre les abus du maintien de l'ordre policier à Nantes « Capitale européenne du flash-ball », et ailleurs :

- obtenir les chiffres du coût réel de la police répressive, en interpellant la Chambre régionale des comptes, et lancer ensuite le boycott national et méthodique de la fraction de nos impôts qui part en achats criminels de flash-ball LBD, qui mutilent nos jeunes, et de grenades offensives qui les tuent. C'est un devoir citoyen, maintenant.

vendredi 21 novembre 2014

En observation et médiation non-violente face à la police : également les "Blancs blocs"


A deux reprises déjà depuis le printemps dernier, et c'est encore valable pour l'échéance de demain samedi 22 novembre 2014, l'OBSLAB a recommandé d'être présents aux manifestations nantaises anti-aéroport ou anti-répression (même lorsque certains médias annonçaient par avance que ces rendez-vous seraient violents ou à hauts risques, parfois à tort, même lorsque certains partis institutionnels ou associations concernées n'y appelaient pas, même lorsque la préfecture fait fermer préventivement les magasins et les transports afin de déserter le centre-ville), ceci afin de constituer sur place avec nos corps d'adultes expérimentés et responsables, avec nos yeux, avec nos intelligences, avec nos caméras et nos communications en direct, un réseau intelligent et solidaire d'observation et de médiation non-violente face à la police, en solidarité avec la jeunesse.

C'est la raison pour laquelle nous rediffusons volontiers cet appel à la création de "Blancs blocs", rendu public aujourd'hui vendredi, qui partage un objectif identique :

http://www.acipa-ndl.fr/actualites/lettres-ouvertes-tribunes/item/461-la-non-violence-est-un-sport-de-combat-appel-pour-la-constitution-de-blancs-blocs

dimanche 16 novembre 2014

L'OBSLAB consulté par Ouest-France à propos de la déclaration du ministre sur les grenades offensives.


Le ministre de l'intérieur a déclaré cette semaine interdire un certain type de grenades offensives, comme suite à la mort tragique de Rémi Fraisse à Sivens, et a publié le rapport suivant (41 pages) :
http://www.interieur.gouv.fr/Actualites/L-actu-du-Ministere/Sivens-rapport-de-l-IGPN-et-de-l-IGGN

A la suite de cette actualité, la rédaction nantaise de Ouest-France a publié le sur-lendemain samedi 15 novembre 2014 un article "Les grenades interdites, pas les flahsballs".

Dans la journée du vendredi 14,  l'OBSLAB a été contacté par Ouest-France pour faire part de ses réactions. Nous avons d'abord demandé que les blessés de Nantes et leurs familles soient entendus. D'autre part nous avons envoyé vendredi midi notre réponse écrite à Ouest-France, laquelle a été simultanément rendue publique en temps réel sur Facebook.

https://www.facebook.com/luc.douillard/posts/868672493163999?pnref=story

La voici :


1 - La décision du ministre ne change pas grand chose en ce qui concerne les autres types de grenades à effets très dangereux et surtout laisse se développer ce grand problème de société et de santé publique qu'est la généralisation du nouveau flashball militarisé "lanceur de balle de défense" - LBD : une arme de tir persuasif dotée d'une visée laser qui permet techniquement de ne plus jamais rater un visage s'il est ciblé volontairement, et de perpétrer une exécution extra-judiciaire. C'est un problème vraiment criant dans la ville de Nantes, "capitale européenne du LBD" avec au moins cinq jeunes gens rendus infirmes à vie depuis 2007 (dont quatre lors de manifestations revendicatives) : Pierre, Quentin, Damien, Emmanuel, Davy.
Il faut interdire cette arme qui provoque plus de désordre qu'elle n'en résout.
Il faut en quelque sorte désarmer le maintien de l'ordre pour qu'il redevienne professionnel et républicain.


2 - Le ministre n'aborde aucunement le problème de l'éducation des forces de l'ordre hérité de l'ère Sarkozy-Guéant, alors que nous constatons de graves atteintes à la dignité humaine à Nantes avec des policiers qui lancent des défis provocateurs aux jeunes, ou des escadrons de la Bac en civil affublés de têtes de mort et qu'on voit rire et se réjouir en se lançant l'assaut de manifestants, et toujours avec cette possibilité technique permanente de viser volontairement au visage, ce qui juridiquement constitue un crime, selon les articles 222-9 et 222-10 du Code pénal.


J'ajoute pour info la chronique de Thomas Legrand ce matin sur France Inter à 7H45, dont je partage l'analyse.

Le modèle français du maintien de l’ordre a donc perdu de son exemplarité.

Oui, et il y a eu une rupture avec l’apparition d’armes de tire, dites non létales, comme les flash-balls et les grenades offensives. Les flash-balls, en particulier, que le ministre de l’Intérieur serait bien inspiré d’interdire aussi. Le maniement de cette arme remet la police dans une position de tir ! C’est une rupture avec le sacrosaint principe du maintien de l’ordre dit « républicain » selon lequel « on ne tire pas sur la foule ». Or, avec le flash-ball, on « tire sur la foule ». Ce simple geste de viser change la philosophie du maintien de l’ordre, change le rapport à l’autorité. Et puis, il provoque de nombreuses blessures dont on parle peu. Il y a déjà plusieurs dizaines de jeunes qui ont perdu un œil ou subi de graves traumatismes à la face. Le flash-ball finira par tuer. De plus, pour empêcher le vandalisme et interpeler les meneurs, des policiers de la BAC, en civil, souvent déguisés en manifestants, s’infiltrent dans les cortèges. Le site d’information écologiste Reporterre.com a mis en lignes ces derniers jours des photos inquiétantes de ces policiers en civil, très violents, dont certains portaient même le foulard à l’effigie de tête de mort. Cette dérive est le signe que la police perd pied en matière de maintien de l’ordre. Comme dans tous les domaines qui régissent les relations entre l’Etat et la population, le maintien de l’ordre a cruellement besoin de procédures plus claires et plus transparentes… c’est-à-dire véritablement plus républicaines. (fin de citation France Inter)