OBSLAB

OBSLAB
Affichage des articles dont le libellé est Vinci. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Vinci. Afficher tous les articles

mercredi 10 février 2016

Notre-Dame-des-Landes : Interpellons à nouveau la Chambre régionale des comptes. Photo de groupe.



Nouvelle invitation publique, adressée à la Chambre régionale des comptes de Nantes, pour qu'elle expertise enfin le dossier technique, économique et écologique du projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes.

Jeudi 18 février à 18 heures (facile à se rappeler) nous allons réitérer la même initiative que nous avions déjà menée le 18 février 2014 à 18 heures, il y a donc deux années jour pour jour : nous allons interpeller la Chambre régionale des comptes pour qu'elle se penche sur les incohérences et fragilités du dossier de cet aéroport.

Incohérence et dangers économiques qui d'ailleurs apparaissent renforcées par la récente découverte de faux chiffrages dans les gains prétendus de cet équipement. Nous lui demanderons également d'examiner la pertinence légale des dépenses ordonnées par une collectivité locale (le Conseil régional) pour alimenter une campagne d'opinion visant à expulser les occupants de la ZAD.

Donc le 18 février 2016 à 18 heures précises, nous invitons tous ceux et celles qui le souhaitent à une brève photo de famille, conviviale et joyeusement déterminée, devant la Chambre régionale des comptes, pour renouveler l'expression de notre indignation devant la fragilité technique, économique et écologique du dossier de l'aéroport, et devant l'inaction dommageable de la Chambre régionale des comptes sur ce dossier brûlant, lequel nécessiterait pourtant plus que jamais d'informer clairement et impartialement les citoyens ordinaires et les élus.

(Rendez-vous le 18 à 18 heures devant la CRC, 25 rue Paul-Bellamy à Nantes. Arrêt de tram : Cinquante-Otages).

En effet, le CéDpa a mis à jour dernièrement l’imposture de la pertinence économique du projet NDL.


Grâce à deux documents reçus du Ministère de l’Écologie, le CéDpa (
Collectif d'élus doutant de la pertinence de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes) a mis à jour l’imposture du bénéfice économique du projet, basés sur de faux calculs de gains de temps. Or comme l’avait écrit en son temps la Direction générale de l'aviation civile, « les gains de temps pour les usagers sont la source principale de rentabilité économique du projet NDDL ». Sans ces gains, pas de rentabilité… et donc pas d’utilité publique.


La Chambre régionale des comptes ne saurait rester complice de faux calculs et de dossiers biaisés conduisant les collectivités publiques à réaliser par erreur des investissements considérables, et exposant ainsi gravement à moyen terme et à long terme le contribuable local, appelé à renflouer les pertes d'un équipement qui ne peut être viable.

Page Facebook de cet événement :


(Photos de la première interpellation, le 18 février 2014).


 De Pierre Giroire :



mercredi 16 décembre 2015

Du nouveau pour l'esplanade de la Petite-Hollande à Nantes, ce mercredi 16 décembre 2015 ?



La nouveauté, c'est que Jean-Pascal Hamida dans Presse-Océan a révélé ce mercredi matin que la mairie va lancer un concours international « pour rouvrir la place de la Petite-Hollande sur la Loire ».

Et surtout, à cette occasion, selon le journal quotidien nantais, la maire de Nantes Johanna Rolland aurait déclaré : « Non seulement le marché sera maintenu sur la place de la Petite-Hollande mais jamais nous n'y construirons un centre commercial ». (Voir photos).




Des propos enfin plus clairs sur les intentions municipales, qui toute la journée ont fait le buzz, notamment sur les réseaux sociaux, où des adjoints au maire se félicitaient de ce qui ressemble à un virage de la politique d'aménagement nantais, suite probablement à un arbitrage interne qui aura peut-être défavorable aux prétentions affichées du patronat local de l'immobilier.

Peut-être aussi que notre mobilisation n'y a pas été pour rien, et nous remercions ici les Nantais, les usagers du marché du samedi matin, les commerçants, les amoureux du paysage nantais et du patrimoine, qui se sont inquiétés d'un risque de nouveau bétonnage commercial, encore plus laid et invasif que le mastoc « Carré-Feydeau » infligé devant le Château-des-Ducs et le miroir d'eau.

À cet égard, il faut saluer les nombreux Nantais qui avaient partagé notre message sur la page Facebook « À Nantes, sauvons notre marché populaire de la Petite Hollande », le 9 octobre dernier, qui avait été finalement lu par plus de 5000 personnes, à la suite d'une information assez alarmante de Presse-Océan, déjà, qui annonçait en grand titre... le contraire de ce qu'on nous assure aujourd'hui : 30 000 mètres carrés d'espaces culturels et commerciaux, ainsi qu'un déménagement de la médiathèque (!).

Voir ici :




Merci donc à tous les Nantais vigilants.

On remarquera que certains prétendent désormais que nous avons rêvé, que jamais telle n'avait été l'intention de l'équipe municipale, que nous aurions été victime d'un mirage doublé d'un sérieux esprit de complot ou de conspiration.

À ceux-là, il faut quand même rappeler ce qui figurait très clairement sur le site très officiel de la ville de Nantes, il n'y a pas si longtemps, et même pendant la récente campagne des élections municipales, qui a été l'occasion de créer l'OBSLAB, à partir des Entretiens de la Perle. (OBSLAB : « Observatoire-laboratoire de la démocratie locale, en pays nantais et ailleurs ».

Voir nos deux captures d'écran.



(Captures d'écran, de pages aujourd'hui disparues, du site internet officiel de la mairie de Nantes !)


Voir également des articles de Philippe Gambert parus dans Ouest-France, les 14 septembre 2013 et 4 mars 2014.




Ne boudons pas notre plaisir si les derniers arbitrages pèsent maintenant dans un autre sens, et attendons une confirmation claire du résultat du futur concours d'architectes.

Ou plus exactement, soyons vigilants pour que la commande publique et le libellé de ce concours d'architecte soient bien clairs en excluant toute hypothèse de construction bétonnée mettant en danger le marché populaire du samedi matin ou la beauté du site et son dégagement face à l'horizon fluvial.

Conclusion : maintenons évidemment la mobilisation citoyenne !

Les internautes en auront d'ailleurs l'occasion lundi prochain 21 décembre, s'ils disposent d'un module de visioconférence ou d'un compte twitter, car ce jour-là à 19 heures, Johanna Roland échangera en direct vidéo avec des Nantais-es lors d'une discussion en ligne via Google Hangouts.

Tous les détails techniques ici :


Une bonne occasion pour lui poser directement les questions que vous avez sur le cœur, sur le site de la Petite-Hollande, mais aussi sur tous les sujets qui vous concernent, tels le déménagement au forceps du CHU sur l'île de Nantes, et puis aussi sur l'horizon à proximité immédiate du site des anciens chantiers navals, qui semble devoir s'obscurcir avec la constructions d'imposants immeubles, comme l'indique ceci : https://www.facebook.com/255912917913114/photos/a.256053591232380.1073741828.255912917913114/499812503523153/?type=3&theater, où l'on apprend que l'un des investisseurs immobiliers retenus serait la firme Vinci, constructeurs bien connu à Notre-Dame-des-Landes !


 (Infographie sur de nouveaux immeubles sur la rive faisant face au quai de la Fosse, Ouest-France, 12 novembre 2015).





mercredi 23 septembre 2015

Objet : Inviter l'art monumental patrimonial et paysager dans la lutte contre le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes


À l'ACIPA, Aux Zadistes, à tous et toutes,


Objet : Inviter l'art monumental patrimonial et paysager dans la lutte contre le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes


Cher-e-s ami-e-s,

Vous le savez bien mieux que moi :

L'action contre le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes et contre tous les grands projets nuisibles et imposés (associée à la défense urgente de la terre/Terre, au double sens du sol agricole nourricier et de la survie de la planète hôte de l'espèce humaine), c'est un « fait social total ».

Au sens où il mobilise l'ensemble des domaines de la vie collective et personnelle : écologie globale, enjeux politiques, économie, agriculture, géographie, urbanisme, connaissances techniques, mais aussi ressources psychiques et corporelles de chacun et chacune, langage, éducation, pratiques démocratiques, et même philosophie concrète en tant que réflexion sur le sens profond de notre destinée humaine, etc.

Mais il y a encore un dernier grand domaine de la vie humaine qui n'a pas encore été suffisamment engagé jusqu'à maintenant à Notre-Dame-des-Landes, c'est l'Art.

(Encore que l'Art vivant, notamment musical, a déjà été sollicité brillamment avec les nombreux artistes venus sur place et les créations originales de chansons comme celles de Dominique Loquais et du Hamon-Martin Quintet, et bien entendu les arts plastiques avec l'expo-randonnée "Landes'Art" à Notre-Dame-des-Landes qui s'est déroulée avec grand succès pendant les mois d'été de 2005 à 2014).

Nous pouvons aujourd'hui convier dans la lutte commune les armes radicales et non-violentes spécifiques, de l'Art, en particulier, de l'art patrimonial monumental et pérenne, du « land art » (art paysager).

Pour cela, nous proposons que le tracé des pistes d'aéroport prévues par la firme Vinci soit semé de statues monumentales gargantuesques et indestructibles dont la création collective sera un acte artistique profond, et un acte politique de révolte et de conscientisation.

Nous proposons que l'oeuvre soit durable en pierre monumentale naturelle sculptée, car elle ainsi elle est reliée à la fois au passé, au présent et au futur :

1 - au passé, car nous reprendrons ici même la grande tradition mégalithique armoricaine des premières civilisations agricoles autochtones ;

2 - au futur, car nos statues dressées en vigies contre le projet d'aéroport seront le signal donné aux générations futures que l'Art peut durer et témoigner au delà des passions capitalistes actuelles : au delà du court terme de notre lutte difficile contre les bétonneurs et contre les policiers du pouvoir, nous nous enracinons dans le long terme en envoyant un message en pierre naturelle à nos descendants, à qui nous empruntons cette terre ;

3 - au présent, car ce sera notre œuvre volontaire, ici et maintenant.

Pour illustrer la faisabilité technique et artistique de ce projet, nous nous appuyons évidemment sur l’île de Pâques et autres exemples patrimoniaux de l'humanité (Mont Rushmore, statue de la Liberté, statue de Stalingrad, bouddhas géants, etc), mais d'abord sur un exemple tangible : la récente création d'une « Vallée des Saints » en Bretagne occidentale. (Voir ci-joint l'article et photos paru dans le journal Ouest-France OF, lundi 3 août 2015).

Si nous les résistants, nous parvenons à implanter des sculptures monumentales à Notre-Dame-des-Landes, nous bénéficierons alors d'un agenda très favorable de dates mobilisatrices, qui complétera notre répertoire de luttes radicales et non-violentes :
  • souscriptions publiques,
  • implantations collectives,
  • inaugurations officielles et parrainages de personnalités,
  • programme d'ajouts de nouvelles statues, toujours évidemment dans l'axe des pistes du projet d'aéroport.

Sans oublier le pire pour Vinci et pour la police : si par aventure ils tentaient un coup de force à NDDL, ils se verraient infliger une défaite morale et politique accablante, en devant endosser devant tous la destruction brutale d'oeuvres d'art visibles de loin, en plus de l'écosystème bocager, ce qui les mettrait au rang des régimes totalitaires détruisant des œuvres dissidentes ou non-conformes, ou des intégrismes obscurantistes qui dynamitent le patrimoine de l'humanité.

Le tout sous l'oeil des médias et de l'opinion publique mondiale, tandis que nous lancerions une campagne internationale de boycott actif de tous les équipements de la firme Vinci à travers le monde : parkings, autoroutes, aéroports...

L'exemple de la Vallée des Saints indique qu'une statue-menhir géante coûte environ 15 000 euros par sculpture (frais de transport et implantation compris ?).

Sur la base provisoire de ce chiffre, nous établissons donc les besoins financiers à 15 000 euros, soit 750 donateurs à 20 euros chacun ou bien 2500 donateurs à 6 euros chacun. C'est à notre portée.

Chaque donateur verrait s'il le souhaite son nom ou son pseudonyme gravé pour durer sur le socle de la statue.

Celle-ci sera choisie sur maquette et commande collective et après discussion avec les artistes sculpteurs.

Bien entendu, il ne s'agirait pas d'une seule statue géante, mais d'une galerie augmentée chaque année et instaurant un ensemble mégalithique monumental exceptionnel, et relié symboliquement aux autres luttes formées en ZAD, dans le monde entier.

Comme thème de la première statue inaugurée, nous invitons les souscripteurs, l'Acipa et les Zadistes à choisir une personnification politique entre mythologie et allégorie, comme l'avaient fait les étudiants chinois révoltés sur la place Tian'anmen à Pékin en 1989, en édifiant une statue géante dénommée « Déesse de la démocratie » (voir photo).

À Notre-Dame-des-Landes, une première statue pourrait donc être dédiée à la Terre-mère nourricière, autrement nommée poétiquement Gaïa ou Pachamama (selon les civilisations grecques et andines pré-colombiennes).

Ce serait une personnification allégorique de notre combat, de même que d'autres statues pourraient être ensuite dédiées à la Démocratie, à l'Écologie, à la Fraternité-Sororité, à la Révolte, à l'Autogestion, à la Paysannerie nantaise, à l'Eau, au Vent, au Bocage, au Triton crêté, etc.

Chaque composante de la lutte anti-aéroport pourrait d'ailleurs autogérer son propre projet de statue monumentale.

Qu'en pensez-vous ?

À Nantes, à l'équinoxe d'automne du 23 septembre 2015,

amicalement,

LD


(Ce thème de proposition artistico-revendicatrice est proposé dans le domaine public et sera mis en discussion notamment lors de la prochaine réunion des « Entretiens de la Perle », ouverts à tous, de l'OBSLAB, Observatoire-laboratoire de la démocratie locale en pays nantais, le samedi prochain 26 septembre à 11 heures, au Café La Perle, 8, rue du Port-au-Vin, à Nantes).

 Ouest-France, 3 août 2015

Site internet de la Vallée des Saints

La Déesse de la démocratie des étudiants chinois à Pékin en 1989

L'une des nombreuses répliques de la statue de la Déesse de la démocratie

Ile de Pâques

mardi 7 octobre 2014

Pourquoi l'aéroport de NDDL "ne se fera pas", selon le journal Le Mensuel de Rennes (octobre 2014).

Pourquoi l'aéroport de NDDL "ne se fera pas", selon le journal Le Mensuel de Rennes (octobre 2014).

http://www.rennes.lemensuel.com/le-magazine/actuellement-en-kiosque.html






samedi 20 septembre 2014

Alerte rouge NDDL ! La DREAL lance un appel d'offre à propos des zones humides.

Alerte rouge NDDL ! : la DREAL vient de lancer un appel d'offre à propos de la fameuse « compensation » des zones humides qui seraient détruites par l'emprise de l'aéroport de Nddl s'il se faisait, afin de satisfaire un des principaux obstacles juridiques de ce projet, face au Droit de l'environnement, national et européen.

Rappel : DREAL : « En France, les directions régionales de l'environnement, de l'aménagement et du logement (DREAL) sont des services déconcentrés du ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie et du ministère du Logement et de l'Égalité des Territoires. Dans chaque région hors Île-de-France et Outre-mer français, les DREAL remplacent les directions régionales de l'équipement (DRE), les directions régionales de l'industrie, de la recherche et de l'environnement (DRIRE) et les directions régionales de l'environnement (DIREN) dont elles reprennent les compétences par fusion de ces dernières dans chaque région entre 2009 et 2010. »

Intitulé exact de l'Appel d'offfre : « Suivi des mesures compensatoires relatives à la restauration des fonctions liées aux zones humides Assistance à Maîtrise d'ouvrage. »

Date de l'appel d'offre : la semaine dernière.

Lecture militante de l'appel d'offre : ce matin samedi 20 septembre 2014, aux « Entretiens de la Perle » de l'OBSLAB, grâce à notre ami Phil.

Durée des travaux : Date prévisionnelle de début des prestations (fournitures/services) : 5 décembre 2014.

(!!!)

Cela voudrait-il suggérer que des travaux sensibles commenceraient dès cet automne ?

Soyons vigilants, car ce gouvernement n'a rien cédé, ni le lobby des bétonneurs.

Pour voir le texte complet de cet appel d'offre, aller ici :






jeudi 26 juin 2014

"Notre Dame des Landes : l’État a encore grossièrement menti"

Encore une journée particulière dans l'histoire de Notre-Dame-des-Landes
avec la parution ce jeudi matin 26 juin d'un dossier sur le coût surévalué d'un aménagement de site actuel de Château-Bougon à Nantes-Bouguenais, sur le site d'information écologique Reporterre.


"Notre Dame des Landes : l’État a encore grossièrement menti"

"Aménager l’actuel aéroport de Nantes coûterait très cher, affirmait la Direction de l’aviation civile dans une récente étude. Soumise à la contre-expertise de spécialistes, elle se révèle bâtie sur des erreurs et exagérations. En fait, adapter l’actuel aéroport entrainerait des frais bien moindres que d’en construire un nouveau."

Voir ici
http://www.reporterre.net/spip.php?article6058


Dossier accompagné d'un article le même jour dans Ouest-France par Marc Le Duc ("Des architectes défendent Nantes-Atlantique")
résumé ici : http://www.ouest-france.fr/aeroport-de-nantes-des-architectes-contestent-les-etudes-de-letat-2649772


et d'un article dans Presse-Océan :
http://www.presseocean.fr/actualite/aeroport-des-architectes-ont-un-plan-b-moins-couteux-pour-nantes-atlantique-25-06-2014-113


Tiens, évaluer les sur-coûts, et empêcher que le citoyen ne soit aussi grossièrement manipulé, ça ne serait pas le boulot de la Chambre régionale des comptes ? Une chambre des comptes que nous avons déjà interpellé le 18 février dernier, dans l'espoir que les électeurs des élections municipales (qui allaient venir) puissent bénéficier d'une information impartiale sur le projet de Notre-Dame-des-Landes.

Voir notamment : obslab.blogspot.fr/2014/05/18-fevrier-201-photos-et-communique-de.html



jeudi 19 juin 2014

Qui ? Quoi ? Combien ? Un tableau de bord des grands projets à Nantes et à Notre-Dame-des-Landes

Bonjour,
L'OBSLAB (OBServatoire LABoratoire de la démocratie locale) est heureux de vous proposer la première version provisoire d'un tableau de bord résumant de façon synoptique quelques "Grands projets" d'aménagements tels que l'esplanade de la Petite Hollande à Nantes, le transfert du CHU, le site de l'ancienne prison, le musée des Beaux-Arts et bien entendu le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes.
(Tableau de bord récapitulatif, réactualisable périodiquement, réalisé grâce à la veille sur internet, de Phil et de Virginie).

Nota : 
Ceci est une image, mais sur la version PDF, les liens indiqués en bleu sur la colonne de droite renvoient sur des sites internet (marchés publics, articles de presse).
Ces liens seront actifs pour vous sur cette version PDF, à consulter ici :
(Si ces liens ne s'y ouvrent pas automatiquement, faites clic-droit, puis "ouvrir le lien dans...".)



mardi 13 mai 2014

Air France lâche NDDL, et c'est pas tout... il y a aussi la LGV !


Il a déjà suscité bien des commentaires, ce micro-interview de Frédéric Gagey, PDG d'Air France, paru hier 12 mai 2014 en toutes éditions dans Ouest-France. En effet, à une question sur le projet de Notre-Dame-des-Landes, s'il évoque l'hypothétique intérêt de ne pas survoler Nantes, le grand patron d'Air France sonne clairement le signal d'un désaveu face à toutes les tentatives technocratiques de justifier le projet : « En revanche, l'idée d'un grand hub international entre Nantes et Rennes, on n'y croit pas trop. Nous ne pensons pas qu'il y ait un potentiel suffisant ».
Autant dire que nous sommes devant la perspective désastreuse d'une vaste et coûteuse plateforme aussi inutilisée que l'aéroport mort-né de Ciudad Real en Espagne. N'en déplaise aux aventureux aménageurs-bétonneurs des milieux dirigeants locaux.
Mais il y a un autre élément très intéressant dans ce bref entretien, c'est que le journaliste Samuel Nohra pose aussitôt une très pertinente et impertinente question en évoquant la ligne grande vitesse qui va mettre Rennes à 1h27 de Paris dès l'année 2017, et qui pourrait amener Air France à « revoir sa stratégie », c'est à dire à remettre en cause des lignes Paris-province, si « la France a fait le choix de développer le train à grande vitesse ».
Or, en confrontant le projet de NDDL et celui de la LGV entre Paris et Rennes, le journaliste rejoint une préoccupation répétée depuis leur création par les « Entretiens de la Perle » et notre OBSLAB, Observatoire et laboratoire de la démocratie locale.
Nous faisions remarquer le contraste troublant entre une cigale et une fourmi : entre le projet gabegique d'un aéroport à Notre-Dame-des-Landes, comme une nouvelle « folie » aristocratique de notables nantais, 300 ans après les fastes négriers, et la sagesse opiniâtre de Rennes – et de Bordeaux ! - où l'on a compris l'intérêt du train à grande vitesse pour s'accrocher solidement aux flux économiques et humains rattachant à la dorsale européenne Londres-Milan.
Alors que le TGV Nantes-Paris, on le sait, ne circule plus en grande vitesse à partir du Mans, les Rennais ont réussi le tour de force de réunir environ trois milliards d'euros pour rallonger la voie jusque chez eux, en en faisant payer les deux tiers par la collectivité nationale. Tandis que le pays nantais patine et risque gros à régler seul les chausses-trappes de son Partenariat avec Vinci.
Quand au milliard à ajouter pour son LGV, Rennes a réussi à convaincre les départements Bas-Bretons de mettre la main à la poche, jouant superbement son rôle de capitale régionale, y compris les Bretons méridionaux, comme le Morbihan, qui naguère étaient orientés vers le pays nantais (avec en plus cette coquetterie : faire cotiser très cher la Région pays-de-la-Loire pour le segment de LGV Rennes-Paris entre Sablé et Laval !).
Bref, Nantes risque de se retrouver isolée, sans hinterland, au bout de l'Europe, sans grand aéroport et sans non plus de train à grande vitesse. Un tel déclassement, est-ce bien raisonnable quand nos élites locales se vantent hautement de l'excellence de leurs expertises ?
LGV contre NDDL : un contraste de méthode, et un derby breton dont on n'a pas fini de parler.


jeudi 1 mai 2014

21 mars - Printemps des poètes


14 mars 2014 - Invitation à de nouveaux Entretiens de la Perle, prévu le lendemain 15 mars

Nouveaux Entretiens de la Perle, ce samedi 15 mars à 11 heures, au café La Perle, 8 rue du Port-au-Vin à Nantes (à l'étage). Proposition d'ordre du jour.

La réunion, suivie de notre traditionnel apéritif avec huîtres et muscadet, est comme d'habitude ouverte à tous et toutes. Prenez le train en marche !

Ce sera l'occasion de dresser un petit bilan provisoire des débuts de notre « Observatoire et Laboratoire de la démocratie locale en pays nantais. »

Nous pouvons sans fausse modestie revendiquer un bilan très positif de notre capacité à créer du débat et des initiatives (au delà de notre tentative de faire fusionner les listes municipales anti-aéroport) : interpellations de la Chambre régionale des comptes, à propos de son inaction sur les dangers économiques de NDDL, et de la mairie à propos du bétonnage à craindre de l'esplanade de la Petite-Hollande (action à travers laquelle nous avons bien réussi à enclencher un vrai débat public, y compris dans la presse locale).

Pour ce qui est nos perspectives, nous pourrons je crois parler samedi de structuration légère ou de « développement durable » de notre petit groupe : se donner des spécialités comme celle de trésorier, d'intendant, de secrétaire-archiviste, de relais téléphonique, de porte-parole (qui ne peut pas toujours être le même) ?

Et puis nous pourrons évoquer des initiatives à engager ensemble sans attendre la fin des élections municipales, telles que celles-ci :

1 – On nous a demandé de mettre en ligne une pétition sur le problème de la Petite-Hollande. Ne serait-ce pas l'occasion d'en créer plusieurs, pour faire un tir groupé ?

Exemples :

- Pétition Petite-Hollande : un refus brut, mais assorti de revendications négociables clairement exprimées (respect du paysage fluvial et sobriété de la ligne d'horizon, refus des intérêts privés, respect du marché du samedi matin) ;

- Pétition adressée à la Chambre régionale des comptes et à la Cour des comptes sur NDDL ;

- Pétition auprès des nos députés et sénateurs pour réclamer une enquête sur la responsabilité des pouvoirs publics dans la manif anti-NDDL du 22 février à Nantes (une idée à relancer avant qu'elle ne soit enterrée...) ;

On peut également imaginer d'autres pétitions, notamment sur des thèmes tels que deux vieilles idées encore neuves : la transparence automatisée des comptes public, le tirage au sort, sans oublier la gratuité des transports en commun (en y ajoutant des éléments de budget). Etc, etc.

2 – Une enquête sur les événements du 22 février (la manif)

En lien avec nos partenaires potentiels mobilisés sur ce point précis, il nous faut aller assez vite vers :

- Un tableau récapitulatif succinct des blessures et exactions de la police ;
- Un recueil ordonné de témoignages, et notamment sur les tirs policiers visant les secouristes ;

Ceci afin de faire en sorte qu'une enquête judiciaire prenne en compte l'un des aspects les plus graves du comportement des forces de l'ordre lors du 22 février à Nantes (outre les mutilations volontaires au visage) : les tirs volontaires et répétés sur les secouristes improvisés auprès des blessés (et sur les témoins ou journalistes).

À cet égard, je crois avoir trouvé la désignation juridique adéquate de ces actes illégaux, qui signent un changement « paradigmatique » de la conception française du maintien de l'ordre, changement inauguré à Nantes ce 22 février :

« Non-assistance à personne en danger », « Mise en danger de personnes vulnérables » – « Obstruction avec arme à l'assistance aux personnes » – « Traitement cruel et dégradant, au sens des Conventions internationales de défense des Droits de l'Homme ».

3 - Campagne internationale de boycott de Vinci

Celle-ci invitera aimablement le PDG de Vinci à renoncer de lui même au projet d'aéroport et aux pénalités qu'il est en droit d'exiger de l'Etat français pour cet abandon. Pour lancer cette campagne ludique et créative, il nous faut des graphistes (pour créer des visuels) et des experts polyglottes (pour la décliner dans toutes les langues des pays où Vinci fait des affaires, sur les cinq continents...)

Qu'en pensez-vous ? Et avez-vous d'autres idées à débattre ?

Amicalement et à samedi !

Luc

Contact : obslab@numericable.fr