Ce communiqué unitaire a donc été
adopté et signé entre autres par des magistrats syndiqués, en poste à Nantes.
Il réagit à la décision récente de la Procureure de "classer sans suite", et donc de n'ordonner aucune enquête ni encore moins de désigner un juge d'instruction indépendant, dans l'affaire des très graves violences policières lors de la manif anti-aéroport du 22 février 2014.
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Malgré cette décision, la Ligue des droits de l’Homme, le Syndicat des Avocats de France et le Syndicat de la Magistrature souhaitent qu’une instruction soit ouverte sur les événements survenus.
En effet, il ressort d’éléments qui ont été rendus publics, que, d’une part plusieurs personnes ont été gravement blessées, dont trois jeunes manifestants à l’œil (l’un l’a perdu) ; et que, d’autre part, plusieurs des différentes armes (flash ball, lanceur de balle de défense, grenades,…) mises à la disposition de la police ont été utilisées au cours de cette manifestation.
Il réagit à la décision récente de la Procureure de "classer sans suite", et donc de n'ordonner aucune enquête ni encore moins de désigner un juge d'instruction indépendant, dans l'affaire des très graves violences policières lors de la manif anti-aéroport du 22 février 2014.
-------- Message transféré --------
Sujet : | [adh] Fw: Communiqué commun LDH-SAF-SM Pour le droit à la vérité et à la justice |
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Date : | Tue, 5 May 2015 14:29:17 +0200 |
De : | ldh.nantes@rezocitoyen.org |
Répondre à : | ldh.nantes@rezocitoyen.org |
Pour : | ldh nantes <ldh.nantes@rezocitoyen.org> |
Ci-dessous, un communiqué commun
LDH-SAF-SM
Sent: Tuesday, May 05,
2015 12:54 PM
Subject: Communiqué commun LDH-SAF-SM Pour le
droit à la vérité et à la justice
Ligue
des droits de l'Homme
Syndicat
des Avocats de France
Syndicat
de la Magistrature
Communiqué de presse
Nantes, le 5 mai 2015
Le parquet de
Nantes a classé sans suite les plaintes déposées contre x,
à la suite de la manifestation du 22 février 2014, par six
personnes s’estimant victimes de violences policières.
Malgré cette décision, la Ligue des droits de l’Homme, le Syndicat des Avocats de France et le Syndicat de la Magistrature souhaitent qu’une instruction soit ouverte sur les événements survenus.
En effet, il ressort d’éléments qui ont été rendus publics, que, d’une part plusieurs personnes ont été gravement blessées, dont trois jeunes manifestants à l’œil (l’un l’a perdu) ; et que, d’autre part, plusieurs des différentes armes (flash ball, lanceur de balle de défense, grenades,…) mises à la disposition de la police ont été utilisées au cours de cette manifestation.
Comme nous le
soulignions encore en novembre dernier, quand une
opération de maintien de l’ordre se termine par une
atteinte corporelle irréversible, connaître les conditions
dans lesquelles les forces de police ont opéré est
légitime. C’est pourquoi nous demandons que la vérité soit
établie sur les manières, circonstances et conditions dans
lesquelles chacune des personnes blessées l’a été, que les
responsabilités soient recherchées et par conséquent la
justice rendue.
Par-delà, nous
disons qu’il faut faire cesser l’instrumentalisation
consistant à considérer a priori « les
manifestants » et « les policiers » comme des adversaires.
En outre, nous réaffirmons que pouvoir contester
collectivement ce que l’on estime être injuste, c’est
exercer une liberté publique fondamentale. Manifester
publiquement est une des nombreuses formes d’expression de
la citoyenneté et de la démocratie ainsi que de leur
apprentissage. Elle ne doit pas conduire à une mise en
danger.
(Fin de communiqué).
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