En expulsant, par la force, mardi 6
mai, le "Radisson noir" qui abritait depuis plusieurs mois plus
d'une centaine de personnes sans logement, dont de nombreux demandeurs
d'asile, le préfet de Nantes a choisi de les mettre à la rue
sans aucune solution.
Il choisit de ne pas respecter le devoir de mise à
l'abri de toute personne humaine.
Face à la mobilisation, il a proposé ce mercredi matin dix sept
places au foyer Gustave Roch et le dispositif
habituel : évaluation sociale et appel du 115, qui dans le meilleur des cas
propose une à deux nuits d'hébergement.
Selon le Collectif de lutte des expulsés du Radisson noir, qui s'est réuni en début d'après midi, cette proposition très insuffisante ne peut être
acceptée.
Le collectif attend des propositions à la hauteur des besoins
et conformes aux droits de la personne.
et donne rendez vous au rassemblement prévu à
17h place Royale ce jour.
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