Le
cortège regroupant des personnes de tous âges était assez
impressionnant pour couvrir toute la rue Jean-Jacques Rousseau, et a
été estimé à « près d'un millier » de manifestants
par le site de Ouest-France.
Les
jeunes amateurs de casques, de foulards, de drapeaux noirs et de
fumigènes ont pu s'en donner à cœur joie au rythme du slogan provo
et gentiment folklorique « Un million de dégâts : nous
ferons mieux la prochaine fois ».
Mais
l'ambiance était sereine et décontractée et ceux qui craignaient
des débordements violents se sont trompés, tandis que ceux qui les
souhaitaient en haut lieu auront été sévèrement déçus.
Si
bien qu'un manifestant blagueur osait cette boutade : Finalement, c'est aux anarchistes nantais qu'il faut confier
l'organisation des manifestations anti-NDDL car ainsi on peut
manifester en plein centre ville, et il n'y a aucun dégât ni
blessés !
Parmi
les images marquantes, on remarque le courage tranquille et expressif
de Damien, blessé à l'oeil le 22 février, qui
s'approchait des policiers pour leur montrer sa pancarte :
« Grâce à vous, ma vie a changé merci ».
Maintenant,
il faut revendiquer ensemble une commission d'enquête parlementaire
sur les crimes policiers, car la violence volontaire avec arme
provoquant une infirmité permanente est juridiquement un crime, et
il faut exiger que le procureur de la République désigne des juges
d'instruction indépendants de la police et du pouvoir. L'OBSLAB va s'y consacrer avec l'aide de
tous les partenaires disponibles.
Plus
bas, quelques photos.
Merci aux tracteurs agricoles qui sont venus accompagner cette manif
RépondreSupprimerBonjour
SupprimerComment pouvons nous penser qu'une commission d'enquête parlementaire pourrait faire la lumière sur les agissement de la police?
Que d'illusions nourries au son de la soit disant neutralité d'un état qui serait au dessus de nous en juge arbitre, alors qu'il est le bras armé des puissants. Tout fou le camp même et surtout l'anarchie.
Amicalement
Camille Sardon
Tout fout le camp, même le sardonisme !:-) Comment pouvez-vous imaginer que nous nourririons des illusions sur la neutralité du pouvoir de l'Etat et surtout sur le courage des parlementaires ? Nous pensons seulement deux choses : 1 - que la revendication d'une Commission d'enquête parlementaire est un indice parmi d'autres de la gravité exceptionnelle qu'il faut donner aux faits du 22 février, encore trop largement minorés par l'opinion publique, car cette journée du 22 février 2014 à Nantes est une date dans l'histoire de la police française qu'il ne faut pas laisser passer comme cela ; 2 – Et d'autre part, nous pensons que le mouvement d'exigence libertaire ne se nourrit pas de perpétuelles mise en garde douchant les enthousiasmes, mais de moments de « vérification » collectives. Ainsi dans cette affaire, nous allons vérifier ensemble comment tous les pouvoirs, petits et grands, vont se débrouiller pour empêcher toute création d'une Commission d'enquête parlementaire, ou autre instance de débat réel sur le 22 février. Et de cette vérification pédagogique en grandeur nature, le mouvement anti-NDDL, d'une part, et la mouvement de démocratie réelle, d'autre part, en sortiront (peut-être) grandis et renforcés. Surtout si ça se passe dans la joie et la créativité. Amicalement.
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